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            | 
                
                  | Dictionnaires et
                  grammaires |  |  
 
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            | 
                
                  | IstorLEVR GWENN HA DU AR
                    BREZHONEG
                      Livre blanc et noir de la langue bretonne
                     |  |  XVIIIème siècle1707 (1717?)
          Publication de l'Histoire de la
          Bretagne du moine bénédictin rennais Dom
          Lobineau. 
          L'Acte d'Union entre l'Ecosse et l'Angleterre met fin
          à près de 1000 ans d'indépendance écossaise. 1720
          Conspiration de Pontkaleg qui est décapité à Nantes.
          Un des chants du Barzhaz
          Breizh, Gwerz Marv
          Pontkaleg en fait un héros et un martyr. 1732
          Parution du Dictionnaire
          français celtique ou français breton du Père
          Grégoire, de Rostrenenn, chez Vatar à Rennes, avec
          l'appui du Parlement de Bretagne. 1738
          Publication de la Grammaire
          françoise-celtique ou françoise-bretonne du Père
          Grégoire, chez Vatar à Rennes. 1744
          Publication du Dictionnaire
          français-breton ou français-celtique du dialecte de
          Vannes par M. de l'A (Cillart de
          Kerampoul), connu sous nom de l'Armeyrie, à
          Leyden, en Hollande. Suit une rédition à La Haye en
          1756. 1752
          Publication du Dictionnaire
          étymologique de la langue bretonne de Dom Le
          Pelletier, publication posthume par Dom Taillandier,
          chez F. de la Guette à Paris. 
          Publication de Buez ar
          Sent de an Autrou Messir Clauda
          Marigo. 1766
          Publication de Sarmon war varo
          truezus Mikeal Morin satire de Klaoda al
          Lae (1745-1791). 1779
          Publication à Strasbourg, chez Lorenz et Schouler,
          des Eléments succints de la langue
          des celtes-gomérites ou Bretons. Introduction à cette
          langue et, par elle, à celle de tous les peuples
          connus de Jacques Le Brigant. L'auteur, natif de
          Pontrieux, et avocat au Parlement de Bretagne, imagine
          que le breton est la langue mère de tous les
          idiomes. 1780
          Avanturio ar citoian Jan Conan a
          Voengamp, poème où l'auteur guingampais conte ses
          avantures en Amérique puis dans les armées de la
          République, ont été publiées en version bilingue par Skol
          Vreizh en 1990. 1782
          
            | 
                
                  | FRANÇAIS, LANGUE DE LA
                  CLARTE |  
                  | Le français, par
                    un privilège unique, est seul resté fidèle à
                    l'ordre direct {...} la syntaxe française est
                    incorruptible. C'est de là que résulte cette
                    admirable clarté, base éternelle de notre
                    langue. Ce qui n'est pas clair n'est pas
                    français. |  
                  | Antoine Rivarol | Discours sur
                  l'Universalité de la langue française. |  |    1784
          Buez ar pevar mab Emon du
          trégorrois Per ar Bruno, maître d'école au
          Vieux-Marché, est l'adaptation d'une pièce de théatre en
          français. 1790
          Théophile Malo de Corret de Kerbaudet, dit La Tour
          d'Auvergne, natif de Carhaix, publie des Nouvelles recherches sur les langues, l'origine,
          et l'antiquité des Bretons pour servir à l'histoire de ce
          peuple. 1792
          Publication à Bayonne des Origines gauloises, celles des plus anciens
          peuples de l'Europe puisées dans leur vraie source
          de La Tour d'Auvergne. 1793
          Début de la chouannerie qui ne s'éteindra qu'en
          1815. 1794
          Rapport de Barrèrenote
          au Comité de Salut Public. 
          
            | 
                
                  | LA SUPERSTITION PARLE
                  BRETON |  
                  | Parmi les
                    idiomes anciens, welches, gascons, celtiques,
                    visigoths, phocéens ou orientaux, {...} nous avons observé que
                    l'idiome appelé bas-breton, l'idiome basque,
                    les langues allemande et italienne ont perpétué
                    le règne du fanatisme et de la superstition,
                    assuré la domination des prêtres, des nobles et
                    des patriciens, empêché la révolution de
                    pénétrer dans neuf départements
                    importantsnote,
                    et peuvent favoriser les ennemis de la
                    France. Le fédéralisme
                    et la superstition parlent bas-breton;
                    l'émigration et la haine de la République
                    parlent allemand; la contre-révolution parle
                    italien et le fanatisme parle basque. Cassons
                    ces instruments de dommage et d'erreur. |  
                  | Barrère | Rapport au comité de
                  salut public |  |    
          
            | 
                
                  | DESPOTISME ET VARIETE
                  LINGUISTIQUE |  
                  | Le despotisme
                    maintenait la variété des idiomes. |  
                  | Barrère | Rapport au comité de
                  salut public |  |    
          
            | 
                
                  | JARGONS |  
                  | D'ailleurs
                    combien de dépenses n'avons nous pas faites
                    pour la traduction des lois des deux premières
                    assemblées nationales dans les divers idiomes
                    parlés en France! Comme si c'était à nous à
                    maintenir ces jargons barbares et ces idiomes
                    grossiers qui ne peuvent servir que les
                    fanatiques et les contre-révolutionnaires ! |  
                  | Barrère | Rapport au comité de
                  salut public |  |    
          
            | 
                
                  | IGNORER LA LANGUE FRANCAISE C'EST
                  TRAHIR LA PATRIE |  
                  | Laisser les
                    citoyens dans l'ignorance de la langue
                    nationale, c'est trahir la patrie; c'est
                    laisser le torrent des lumières empoisonné ou
                    obstrué dans son cour; c'est méconnaître les
                    bienfaits de l'imprimerie, car chaque imprimeur
                    est un instituteur public de langue et de
                    législation. |  
                  | Barrère | Rapport au comité de
                  salut public |  |    
          
            | 
                
                  | LA MEME LANGUE POUR
                  TOUS |  
                  | Citoyens, la
                    langue d'un peuple libre doit être une et la
                    même pour tous. {...} Tandis que les peuples
                    étrangers apprennent sur tout le globe la
                    langue française {...} on dirait qu'il existe
                    en France six cent mille français qui ignorent
                    absolument la langue de leur nation
                    {...} il
                    n'appartient qu'à elle {la langue française} de
                    devenir universelle |  
                  | Barrère | Rapport au comité de
                  salut public |  |    
          
            | 
                
                  | DES MAITRES POUR ENSEIGNER LA
                  LANGUE FRANCAISE ET LES DROITS DE
                  L'HOMME |  
                  | Article I. Il sera établi
                    {...} un
                    instituteurs de langue française dans chaque
                    commune de campagne des départements du
                    Morbihan, du Finnistère, des Cotes du Nord,
                    d'Ille et Vilaine, et dans la partie de la
                    Loire Inférieure dont les habitants parlent
                    l'idiome breton. {...} Article IV. Les instituteurs
                    seront tenus d'enseigner tous les jours la
                    langue française et la Déclaration des Droits
                    de l'Homme {...} |  
                  |  | Décret de la
                  Convention sur les langues |  |    1794
          L'abbé Henri Grégoirenote
          présente à la Convention son Rapport
          sur la nécessité et les moyens d'anéantir les patois et
          d'universaliser l'usage de la langue
          française. 
          
            | 
                
                  | PATOIS BRETON, LANGUE
                  FRANCAISE |  
                  | Nous n'avons
                    plus de provinces, et nous avons encore environ
                    trente patois qui en rappellent les noms. Peut-être
                    n'est-il pas inutile d'en faire l'énumération:
                    le bas-breton, le normand, le picard, le rouchi
                    ou wallon, le flamand, le champenois, le
                    messin, le lorrain, le franc-comtois, le
                    bourguignon, le bressan, le lyonnais, le
                    dauphinois, l'auvergnat, le poitevin, le
                    limousin, le picard, le provençal, le
                    languedocien, le velayen, le catalan, le
                    béarnais, le basque, le rouergat et le gascon
                    {...} Au nombre des
                    patois on doit placer encore l'italien de la
                    Corse, des Alpes Maritimes, et l'allemand des
                    Haut et Bas Rhin, parce que ces deux idiomes y
                    sont très dégénérés. {...} Ainsi avec
                    trente patois différents, nous sommes encore,
                    pour le langage, à la tour de Babel, tandis
                    que, pour la liberté, nous formons
                    l'avant-garde des nations. |  
                  | Henri Grégoire | Rapport sur la
                  nécessité et les moyens d'anéantir les patois et
                  d'universaliser l'usage de la langue
                  française |  |    
          
            | 
                
                  | LA LIBERTE EN UNIFORME PARLE
                  FRANCAIS |  
                  | {...} on peut uniformer le
                    langage d'une grande nation {...} Cette entreprise qui ne
                    fut pleinement exécutée chez aucun peuple, est
                    digne du peuple français, qui centralise toutes
                    les branches de l'organisation sociale et qui
                    doit être jaloux de consacrer au plus tôt,
                    dans une République une et indivisible, l'usage
                    unique et invariable de la langue de la
                    liberté. En général, dans
                    nos bataillons on parle français, et cette
                    masse de républicains qui en aura contracté
                    l'usage le répandra dans ses foyersnote. |  
                  | Henri Grégoire | Rapport sur la
                  nécessité et les moyens d'anéantir les patois et
                  d'universaliser l'usage de la langue
                  française |  |    
          
            | 
                
                  | ENSEIGNER, PERSUADER,
                  FRANCISER |  
                  | {...} la Convention nationale
                    décréta {...}
                    qu'il serait établi des instituteurs pour
                    enseigner notre langue dans les départements où
                    elle est le moins connue. Cette mesure
                    très-salutaire {...} doit être secondée par
                    le zèle des citoyens. La voix douce de la
                    persuasion peut accélérer l'époque où ces
                    idiomes féodaux auront disparus. Un des moyens
                    les plus efficaces peut-être pour électriser
                    les citoyens, c'est de leur prouver que la
                    connaissance et l'usage de la langue nationale
                    importent à la conservation de la liberté. |  
                  | Henri Grégoire | Rapport sur la
                  nécessité et les moyens d'anéantir les patois et
                  d'universaliser l'usage de la langue
                  française |  |    1795
          Débarquement des émigrés à Carnac et Quiberon 1799
          Parution de Voyage dans le
          Finistère, du Lorientais Jacques
          Cambry. |  | 
          
            | 
                
                  | LEVR GWENN HA DU AR
                  BREZHONEG |  |  
 |  |